Les risques de la route en Inde

Le porte-personnes sur une jeep, transport à rabais
 La façon de conduire des indiens relève d'un art inné de se faufiler et de l'ignorance du danger.  Le nombre de fois où un face-à-face aurait dû se produire est incalculable.  Heureusement que sur "l'autoroute", la vitesse permise est de 80 km/hr pour les voitures et de 60 km/hr pour les camions.  La seule véritable autoroute que nous avons connu est celle entre Delhi et Agra.

Après avoir roulé sur près de 1400 km en 2 semaines,  sur tous les types de route, nous avons bien compris la technique de conduite indienne.  Le klaxon est surtout un moyen de communication très sonore et traduit bien les intentions du chauffeur.  Surtout que texter au volant ou avoir 2 écouteurs dans les oreilles est pratique courante.

Les piétons sont les plus exposés au danger de la circulation : pas de trottoir ou d'espace pour marcher car s'il y en a, c'est transformé en zone de stationnement ou d'aire pour les vendeurs itinérants.

Les animaux ne semblent aucunement incommodés par la circulation et broutent l'herbe sur le terre-plein ou sur le côté de la route. Beaucoup traversent la route quand bon leur semble, ignorant la présence des véhicules qui slaloment pour les éviter.  On n'a vu que 4 bêtes mortes sur la route.
Chargement excédentaire de foin

Autre constat désolant : la quantité de déchets le long des routes est inimaginable, surtout près des villages et villes.  Trouver une poubelle ressemble au puzzle Trouver Charlie.  En tout cas, il y a les vaches qui se régalent dans les tas de déchets et les sangliers sauvages qui nettoient la bouse de vache.

Les zones à risque sont les ronds-points et les turn-about surtout en l'absence de lumière ou d'agent de circulation. Tout le monde se croise et parfois, personne ne ralentit car en fonçant, il y a plus de chance de passer . . . ou de trépasser.

Nous sommes très contents d'avoir eu un chauffeur.  Je crois qu'on n'aurait jamais survécu à cet itinéraire.  La plupart des touristes voyagent en groupe, organisé par une agence indienne, dans des minibus ou autobus climatisés.
Trottoir inexistant, shopping difficile

Traverser la rue à pied demande du courage et de la témérité
L'expérience la plus intense est celle d'être piéton dans une rue sans trottoir, partagée par tout ce qui peut rouler ou marcher (humain et animal), et ce, dans une cacophonie de klaxons incessants.  Jean n'en pouvait plus et se sentait oppressé par cet environnement pas du tout relaxant.  Nos tympans résonnent encore de cette pollution sonore.


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